Ronan Delalande (D'Alembert)

« Faire de l’imagerie, d’accord, mais pour voir quoi ? Et bien, ça on verra plus tard ! » Il n’est pas anodin de révéler que le domaine des nanotechnologies n’a pris son essor qu’avec l’invention des microscopes à force atomique ou à effet tunnel. L’incroyable diversité du faramineusement petit révélée par ces nouveaux moyens n’étant, à l’époque, qu’au mieux fantasmée.

En parallèle, l’imagerie acoustique a également franchi une étape dans les années 1980 avec le développement de l’acoustique picoseconde. Basée sur l’utilisation de source lasers impulsionnelles, cette technique permet la génération ainsi que la détection d’ondes élastiques présentant un contenu fréquentiel dans le domaine de GHz. Ouvrant la voie à l’imagerie acoustique à l’échelle nanométrique, elle n’est toutefois pas sans limites. La diffraction de la lumière (appliquée aux faisceaux laser employés) notamment constitue une barrière physique qui peut sembler immuable. Pour l’enjamber et aller plus loin dans le plus petit, différentes approches peuvent être envisagées afin de travailler en super-resolution. Au travers de ce séminaire, deux sont détaillées : l’utilisation de nano-objets comme sources secondaire et le couplage Acoustique Picoseconde – Microscope à Force Atomique.